Y'a plusieurs métres d'eau dans les rues de ma peine Plusieurs tonnes de boue dans le flot de mes veines La rivire charrie les fils du téléphone Avec encore dedans mes appels qui résonnent La pluie a délavé tous les mots que j'invente Les oiseaux ont crié pour pas que tu m'entendes Aux endroits oů tu étais y'a des morceaux de glace Et des arbres en travers pour pas que je passe Oů tu iras je te suivrai Je te suivrai Męme quand tu auras fermé ta centaine de portes Męme quand tu auras pleuré pour les enfants d'un autre Męme quand tu auras éteint ce qui brűlait le mieux Męme si tu pars plus loin que ne portent mes yeux Oů tu iras Je te suivrai Je te suivrai Męme au plus profond du silence Je t'entends encore me dire On s'approche du ciel Nos livres fermés se balancent J'veux pas tomber tout seul Tomber tout seul J'veux pas tomber tout seul Si tu veux j'aimerai męme ceux qui te touchent Ceux qui ont le goűt de toi encore plein la bouche Męme ceux que tu haie męme ceux que tu aimes Il y a tellement d'eau dans les rues de ma peine Oů tu iras je te suivrai Je te suivrai Je t'entends encore me dire On s'approche du ciel J'veux pas tomber tout seul Tomber tout seul J'veux pas tomber tout seul Il a neigé partout aux rebords des fenętres De cette ville floue de ne plus te connaître Encore combien d'hivers passeront sous ma porte Avant qu'un jour j'ose dire que j'aime quelqu'un d'autre